Une traduction de Bernadette Micheli.
Galets de l’onde limpide
de l’Ercu
par les siècles polis
et les millénaires emportés
en ciels obscurs ou apaisés
se fondent des couleurs étranges
effleurant le miroir diaphane
de l’esprit.
A Sesta gisent voix
bêlements et sonnailles
clos dans l’ombre muette
du souvenir
Le temps s’enfuit entre les rives
entrelacs d’écume mouvante
flots d’images.
Les âpres éboulis pleurent
cicatrices caniculaires
de peaux sèches et tannées
meurtrissures d’os et de chairs
et les ondes troublées de misère
sont autant de larmes éplorées
dans les cascades mugissantes
périssent les mémoires perdues
que le tumulte emporte
râle dolent des ans
au cœur déchiré.
Galets de l’onde limpide de l’Ercu
par les siècles polis
et les millénaires emportés
d’Alzimozzu à Santa Lucia
tant de veines et d’espoirs déferlent
affluents d’un sang nouveau
quand je ne serai plus que poussière
vous étreindrez mon âme
et nous ferons signe à l’avenir
fleuve libre.
et les millénaires emportés
en ciels obscurs ou apaisés
se fondent des couleurs étranges
effleurant le miroir diaphane
de l’esprit.
A Sesta gisent voix
bêlements et sonnailles
clos dans l’ombre muette
du souvenir
Le temps s’enfuit entre les rives
entrelacs d’écume mouvante
flots d’images.
Les âpres éboulis pleurent
cicatrices caniculaires
de peaux sèches et tannées
meurtrissures d’os et de chairs
et les ondes troublées de misère
sont autant de larmes éplorées
dans les cascades mugissantes
périssent les mémoires perdues
que le tumulte emporte
râle dolent des ans
au cœur déchiré.
Galets de l’onde limpide de l’Ercu
par les siècles polis
et les millénaires emportés
d’Alzimozzu à Santa Lucia
tant de veines et d’espoirs déferlent
affluents d’un sang nouveau
quand je ne serai plus que poussière
vous étreindrez mon âme
et nous ferons signe à l’avenir
fleuve libre.
Olivier Ancey
Traduction (et photographie !) : Bernadette Micheli